Les contours effacés
Chaque soir, Liora ravivait le bombe dans l’âtre circulaire en plein coeur de son fabrique. Elle y jetait les fragments de cuivre en silence, laissant les vouloirs danser à proximité des éclats métalliques. L’allumage n’avait rien d’un rituel. C’était une aspiration lente, une routine débarquée d’un fait ancien répété toujour